Défendre nos compétences


Le contexte géopolitique actuel, amplifiant les perturbations économiques initiées par la crise sanitaire, va lourdement impacter nos vies et nos entreprises dans les mois, voire les années à venir.

Nos agences, qui ont déjà dû composer avec des réductions d’effectif, des opérations qui se sont étirées dans le temps et une augmentation du prix des matériaux, vont devoir faire face à une inflation qui pourrait atteindre 10%.

Dans ce contexte laborieux, nous devons trouver des solutions afin de pérenniser nos structures tout en continuant de valoriser les emplois que nous avons créés.


Nous espérons que le Ministère de la Culture et le Gouvernement seront à nos côtés pour défendre nos compétences, au service de la société, et faire valoir nos prérogatives dans le monde du bâtiment ; monde dont nous sommes encore trop souvent exclus lorsque des négociations politiques nationales ont lieu.

Dans les semaines à venir, il devra (entre autres) être question de notre rôle dans les phases d’exécution des chantiers de logements ; l’Architecture ne se limitant pas à la conception ou au conseil, mais correspondant bien à un savoir-faire global indispensable dans le processus de réalisation.

Il devra également être question de notre implication dans les projets de transformation et de réhabilitation de l’existant (que nous espérons plus nombreux) ; l’intérêt public de l’Architecture ne se limitant pas aux constructions et aménagements neufs, mais bien à l’évolution globale du cadre bâti et du cadre de vie.

Plus largement et à plus long terme, il devra être question de formation initiale ; nos métiers ne pouvant ni être valorisés, ni être actualisés si les moyens des Écoles d’Architecture et l’accès au diplôme ne le sont pas.

Hugo FRANCK, président du Syndicat de l’Architecture

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