Assistance psychologique des dirigeant·e·s
Nos entreprises d’Architecture traversent une crise durable et multifactorielle, peut-être sans précédent. Le syndrome d’épuisement professionnel, conséquence du stress généré par cette situation doit être pris en considération car il met en danger les dirigeant·e·s qui se battent pour préserver leur outil de travail et sauver les emplois de leurs salarié·e·s.
Il existe toute une série de conseils utiles qui passent par une bonne hygiène de vie, l’organisation de son temps de travail et de loisir, la modération de ses objectifs, la réactivation de ses réseaux de solidarité, et que l’on trouve à foison aussi bien dans les ouvrages consacrés au bien-être et au développement personnel que sur les forums spécialisés.
En revanche, il n’est pas si simple de détecter les signes précurseurs de cette détresse. Pourtant il est capital que le signal d’alerte soit perçu le plus tôt possible, c’est-à-dire avant que s’installe le cercle vicieux dont il est ensuite difficile de s’échapper.
Conscient de ces graves difficultés et de l’importance d’un dépistage précoce, le Syndicat de l’Architecture vient de mettre en place un nouvel outil de diagnostic, permettant de détecter le niveau d’alerte et met à disposition une assistance psychologique quand celle-ci s’avère indispensable.
Dans un esprit de solidarité, le Syndicat de l’Architecture propose à tous ses membres de bénéficier de ce service gratuitement.
Pour garantir aux bénéficiaires de ce service, la plus totale confidentialité, le Syndicat de l’Architecture a souhaité l’externaliser et il s’est donc rapproché de l’observatoire AMAROK avec lequel il vient de signer une convention de partenariat.
AMAROK s’intéresse depuis plus de 15 ans à la santé des dirigeants d’entreprises (PME, commerçants, artisans, professions libérales…) et tout particulièrement à leur exposition au risque de burn out.
Pour mesurer celui-ci, AMAROK a mis au point un questionnaire à renseigner en ligne. Les données personnelles sont strictement anonymisées, cet observatoire étant bien évidemment soumis à la réglementation en matière de RGPD. Le questionnaire prend en compte à la fois les facteurs de stress mais aussi de satisfaction, les seconds contribuant fortement à contrebalancer l’effet négatif des premiers.
Cet outil d’auto-contrôle reste cependant corrélé à un déclenchement d’alerte au-delà d’un seuil critique. Il est alors proposé un soutien psychologique personnalisé à ceux ou celles pour lesquels serait détecté un fort niveau de risque.
Il s’agit d’un entretien téléphonique, individuel, conduit par une psychologue particulièrement avertie des spécificités de notre métier et de votre statut.
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